Parmi toutes les villes d’eau dans lesquelles personne ne va jamais en cure, j’ai un faible marqué pour Divonne-les-Bains, agréable enclave française en Suisse, essentiellement vouée au jeu et à la fraude fiscale. Je viens d’y passer sept jours de pures délices, à jouir, aux rares instants où je m’oxygénais, des bienfaits innombrables de son air alpin — je suis comme neuf :) Une semaine, donc, exclusivement consacrée au Texas Hold’em — Table à 500 euros — Gain net : 19906 euros — Si j’étais marié, je ne serais pas tranquille… Mon amour pour ce hameau de rentiers, dont le mètre-carré est le plus cher de France, ne vient pas seulement de ce qu’on y croise peu de pauvres — il vient d’une idylle de jeunesse, de ma passion pour une sublime divonnaise, élève à Ferney-Voltaire, que je venais retrouver chaque week-end, et avec qui j’épuisai en quelques mois toutes les possibilités qu’offre l’érotisme humain en fait de lieux d’ébats, d’innovation, de postures, d
Le blog qu'on lit le matin avant de se coucher