On m’a reproché hier soir mon « besoin d’avoir une cour ». Mais je suis moi-même un courtisan. Un laudateur. Un fan. Une vraie groupie. Quand j’admire quelqu’un, je suis, tenez-vous bien, capable de l’avouer , et même d’en donner les vraies raisons . Que dis-je ? je puis non seulement parler, mais écrire à son sujet — et il n’a même pas besoin d’être mort ! En fait, on peut dire de moi que je suis le groupie de toutes les personnes que j’aime. Cela correspond à ma définition du bien et du mal : « le bien c’est ce que j’aime, le mal ce que je n’aime pas. » Je déplore que ceux qui donnent un sens péjoratif au mot « admirateur » se méprisent eux-mêmes au point de ne pouvoir apprécier quelqu’un plus de trois minutes : la survie du, disons, « personnage social » auquel ils se cramponnent comme des noyés leur impose de dénigrer le monde. Personnellement, je suis effaré par ce besoin qu’a
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