« Sir Shumule is a helluvah holy Guru » – Supérieur Inconnu
Ma très récente expatriation fiscale et le concours d'à peu près tous les réseaux sociaux m’ont fourni dernièrement l’inespérée bonne fortune de trinquer at home en compagnie de Fréderic N., ancien camarade d’internat, jadis fêtard incoercible et désormais résolument banquier – Nous avons englouti de somptueux May Morn, en faisant, l’œil embué, mémoire des heures joyeuses où la vie n'exigeait de nous qu'un comportement d'exécrables drôles et de branleurs impénitents.
(Le May Morn, peu recommandé au sexe faible et au gay people, se prépare ainsi : dans un verre plein de glaçons, versez une cuillerée de curaçao, une de chartreuse jaune, une d’anisette, et complétez avec un bon cognac.)
– J’ai lu les conneries que tu mets sur le net, me dit tout à coup Fred, en souriant d’un air suprêmement malin. Comme je m’intéresse à l’occultisme, je pioche à tire-larigot dans tes analyses des mythes nordiques, en fumant des joints de Zéro-Zéro... Je trouve assez géniale la façon que tu as d’arriver toujours au contraire du sens littéral… On dirait un polar de la vieille école, saupoudré de sexe et de Lovecraft, sur fond Swords & Sorcery, d'où surgit brusquement la clé de l’énigme !… Sérieux, ça me passionne...
Je fis remarquer à mon vieux condisciple que, s'il pensait trouver une quelconque « clé de l’énigme » dans mes exercices d’Otswal, il se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au deltoïde (inclus) – hérésie majeure que la sienne, en vérité...
– Le principe, rappelai-je, c’est que toutes les parties du commentaire sont, à leurs plans respectifs, aussi définitivement vraies les unes que les autres...
– Tu veux dire que ton « N’hésitez pas à vous envoyer la femme d'autrui dès que l’occasion se présente, et surtout jouissez dedans », est d'une élévation spirituelle comparable à ton « Je suis un serviteur de l'Un atemporel, de Qui tous les contraires procèdent et en Qui ils se résolvent » ?
– Question, te dis-je, de plans respectifs. Ravir l'épouse d'un ami proche est une discipline initiatique tout à fait concrète, au lieu que l’Un atemporel demeure nécessairement Inconnaissable…
– Je crois surtout que tu tentes d'établir un alibi religieux de type raspoutinien à ta déplorable manie de toujours chercher à combler tes carences affectives personnelles avec la femme du voisin… On n’aurait pas dû t’interdire de sucer ton pouce… Je comprends ton intérêt pour les légendes vikings... Wotan passe son temps à cocufier tout le monde...
– Il arrive qu'on le lui rende. Connais-tu le passage de l’Edda intitulé Bannissement de Wotan ?
– Non. Raconte.
– Pas aujourd’hui. Si nous voulons glorieusement nous finir au Mantra Bar Lounge, il faut filer dare-dare... Ces horaires suisses sont très éprouvants pour quelqu’un qui, comme moi, est étreint par les pires débauches et les inavouables passions... mais je te ferai un billet sur la chose pour ton anniversaire...
Bannissement de Wotan
Il est dit dans la Heimskringla : < Wotan avait deux frères, l’un appelé Vé, l’autre Vili, qui gouvernaient le royaume lorsqu’il était absent. Or, il advint que Wotan partit pour un lointain voyage, et demeura si longtemps sans revenir que les gens d’Asgard doutèrent le revoir jamais. Ses deux frères décidèrent de se partager ses biens ; ils en firent deux parts égales, mais prirent tous deux son épouse Frigg. Wotan revint peu après, et reprit son épouse. > (Yg, 3)
L’Edda rapporte l'allusion que fit Loki à ces évènements, lorsqu'il troubla le festin de Samhain offert aux Ases par Ægir de Hlésey: < Loki parla: « Silence, Frigg! Tu as beau être l’épouse de Fjorgyn (1), tu es constamment en proie au désir amoureux ; car Vili et Vé, toi, l’épouse de Vithrir (2), tu as couché avec les deux! » >, comme il est écrit (Lo, 26).
I. En soi, la chose n’a rien de bouleversant. Revendiquer les biens matériels et les femmes de son frère après sa mort est un usage que la Sidvenja appelle Sippe, et qui relève du simple bon sens, fondé sur la conscience clanique, c’est-à-dire la notion d'identité. Le roi Clotaire Ier (règne 511-561), « plus grand pourfendeur de nuit comme de jour » qui « semait des enfants dans toute la Gaule », bétonna singulièrement son empire (dont on avait coutume de dire qu’il s’étendait « jusqu’aux extrémités du monde ») en confisquant les terres de ses parents défunts, et son harem en s’appropriant leurs veuves – mais enfin, il avait la courtoisie d’attendre que lesdits parents fussent objectivement trépassés, quitte, parfois, à les y aider un peu... Ce qui frappe, au contraire, dans le récit qui nous occupe, c’est la précipitation avec laquelle Vili et Vé se ruent sur Frigg et sur le magot, alors qu’ils sont simplement sans nouvelles de leur aîné...
Je sais bien qu’aujourd’hui encore, « lorsqu'une personne est disparue dans des conditions de nature à mettre sa vie en danger et que son corps n'a pu être retrouvé, son décès peut être judiciairement déclaré » (art. 88 du Code Civil), mais c’est quand même assez limite. Nous sommes chez les Aesir, que diantre, et non dans la bourgeoisie bordelaise ! Oh ! toutes les traditions familiales (la mienne en particulier) comportent un certain nombre d’accidents de chasse venus, très à propos, faire circuler le patrimoine stagnant… mais dans ces cas-là – dans ces cas-là surtout, dirais-je – on est absolument certain que l’aïeul est bel et bien arraché à notre affection avant de convoquer le notaire...
Même en considérant que « pas d’affect dans le business », l’empressement de Vé et Vili me déçoit beaucoup – Si encore il se fût agi d’un cousin éloigné, d’une tante à héritage… soit ! Mais eux et Wotan partageaient le genre de souvenirs qui vous cimentent une fratrie ! Ils avaient assassiné ensemble leur trisaïeul Ymir, par exemple, dont le côté vieux butor de tyran domestique les saoulait considérablement. Ça crée des liens ! Ils s’étaient aussi livrés ensemble à l'audacieuse expérience de modification génétique d’un rondin de bois d’où est sortie l’espèce humaine telle que nous la connaissons ! Ce n’est pas rien, tout de même !
Bien sûr, il transparaît clairement de cet épisode que le projet des deux frères était essentiellement de pécho Frigg. On voit que les tractations relatives à la succession patrimoniale se déroulent sans tiraillements, mais qu’ils doivent se résoudre à faire tourner la reine. Et que dire de l’attitude de celle-ci ? Songez qu’on l’appelle « la Seule qui soit parfaite » ! « Frigg l’Irréprochable » ! et elle profite de ce que son mari soit en déplacement pour faire des threesomes avec ses beaux-frères et leur donner plein accès aux avoirs bancaires !… Si c'est ça une épouse irréprochable, qu’est-ce qu’une épouse répréhensible ?!...
II. La tendance générale, lorsqu'on commente ces évènements, est d’y voir quelque chose d’édifiant, genre : il faut tout sacrifier à l’Initiation (un « voyage » et, plus encore, un « lointain voyage », indiquant toujours, dans l’Edda, une quête de la Magie ou une épreuve chamanique), tout sacrifier, dis-je – non seulement notre œil gauche, mais nos liens familiaux, nos biens matériels, et l’amour de nos femmes.
Pour ma part, et sans que cela contredise en aucune manière cette interprétation, j’en retiens, au contraire, que « qui va à la chasse perd sa place » – les Blancs, représentés ici par Wotan, ont abandonné leur primauté historique, leur héritage millénaire et leurs femmes, par fascination pour l’exotisme.
Il n’est pas très difficile de comprendre que Wotan, Vili et Vé symbolisent le trois forces, et que, si nous transposons cette tripartition sur la tripartition raciale, le Bannissement se lit : pendant que les Blancs partent en quête d’ « Ailleurs », d’ « autres cultures », de pays étrangers, de religions orientales, d’intellectualités saugrenues et de philosophies tiers-mondistes, les Jaunes et les Noirs se partagent leurs biens et leurs compagnes. Christianisme, marxisme, anarchisme, communisme, socialisme, et, pour finir, « wiggers » et « rastas blancs », aboutissent au dépouillement du Blanc, et mettent un noir ou un asiate dans son lit.
Le grand Wotan, notre maître, est un mentor impitoyable. S'il a intrigué afin que les Francs obtiennent les plus belles terres qui soient sous le soleil, ce n'est pas pour qu'ils cultivent la douceur de vivre, – qu'ils mangent la meilleure nourriture de la planète, boivent le meilleur vin de la planète, se prélassent sur la Côte d’Azur, flânent sur les Champs-Élysées, contemplent les bords de Loire, parlent assis, paisiblement, la plus belle langue du monde, – mais pour qu’ils apprennent à lutter afin de conserver ce Paradis. Les choses sont toujours le contraire de ce qu’elles paraissent : s’incarner Franc, comme épouser une jolie femme, c’est choisir de vivre dangereusement, parce que c’est avoir ce que tout le monde convoite, et courir le risque de confondre privilège et sinécure.
Quid donc de notre auguste reine Frigg, la noble femme blanche (LA Noble Femme Blanche) qui, délaissée par son homme parti vaquer à sa marotte, se donne à d’autres, et dont nous avons dit plus haut : « si c'est ça une épouse irréprochable, qu’est-ce qu’une épouse répréhensible ? »
Il faudrait vraiment, en 2012 e.v., se décider à tordre le cou à cet « idéal » skreal de la femme « chaste » – inventé par et pour des sous-humains ou des non-humains, qui débandent en présence d’une femme forte, et donc brûlent, torturent, terrorisent les femmes jusqu’à ce qu’elles renoncent à ce qui fait d’elles des femmes, principalement à toute exigence de satisfaction sexuelle.
« Vouloir être comblée », à tous les sens du terme, est, évidemment, la définition essentielle de la nature féminine : Natura abhorret a vacuo. Lorsqu’un « homme » est incapable de répondre à cette attente, il élucubre un « idéal » de « femme chaste » (du latin castus, littéralement : « que l’on garde fermé »), donc de femme « close », donc d’anti-femme. Puis il met au point des systèmes absurdes qui contraignent son épouse à se conformer à cet « idéal », ou du moins à l’accepter comme standard de conduite « irréprochable ».
Les religions skrealing sont d'exécrables perversions, qui autorisent des « hommes » à qui, en temps normal, une jolie femme ne donnerait même pas l’heure – des hommes pour qui, s’ils osaient l’aborder dans un bar, elle ne gaspillerait pas l’oxygène nécessaire à les envoyer paître (et s’enculer entre eux, puisqu'ils manquent de tendresse) – d'exécrables perversions, dis-je, qui permettent à ces hommes-là de transformer cette femme-là en esclave et en vide-burnes, auquel ils interdisent, par-dessus le marché, de laisser échapper la moindre parole qui ne soit pas ultra-valorisante pour leur égo, c’est-à-dire qui ne soit pas un mensonge – et ces mêmes « hommes » se plaignent ensuite qu'ils vivent avec une bonniche frigide et hypocrite !!!
Les Charybde et Scylla de la condition féminine sont la Bonniche (la « femme modeste ») et la Roulure (la « femme déchue ») : or, les religions skrealing exigent ces écueils : l’épouse doit être « modeste » et la maîtresse « roulure » – jamais une femme n'a le droit de se conduire en femme.
Bien sûr, il n’existe pas de chrétien sincère. La morale chrétienne est un deal tacite entre curie homosexuelle et beta males. Le propre des petites bites est de condamner l’érotisme – le propre de l’incapable est de condamner l’accès de femmes à un poste de pouvoir direct – le propre du pauvre est de stigmatiser la vénalité féminine. Les chrétiens (et Alain Soral) n’ignorent pas comment se recrutent les losers.
La « femme modeste » par excellence est Sygin, épouse de Loki – soumise, éteinte, passant son temps à panser les blessures d'amour-propre de son mari, mais répandant, par la force des choses, du venin sur lui (voir Épilogue de la Lokasenna, et Voluspa, 35, ainsi que Gylfaginning, 33) – la « femme déchue » est Angerboda, maîtresse de Loki. Les femmes pleinement, radicalement, « nucléairement » femmes sont, bien entendu, les Valkyries – fortes, libres, sauvages, ardentes, et prenant à leur gré les hommes qui leur plaisent.
Mahomet disait aux moins méritants des clodos du désert : «Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à elles comme vous le voulez » (Coran, II : 223) – Le grand Wotan, notre maître, nous dit : allez à elles comme vous le voulez et comme elles le veulent : les deux-tiers des problèmes « sociétaux » actuels viennent de l’insatisfaction sexuelle des femmes. Une femme insatisfaite est un poison (un venin, voir Sygin) pour elle-même et pour tous ceux qui l’entourent. La frustration sexuelle mène à la névrose, et produit les troubles sociaux (mai 68 est le fruit d’avril 46).
C’est pourquoi la Tyrannie a toujours eu la proscription de l’érotisme et l’organisation de crises économiques comme armes favorites, et pourquoi le féminisme a pu être utilisé par lui pour tuer nos enfants (un comble, puisque le féminisme était une réaction au christianisme – mais c’est la stratégie ordinaire du Tyran que de créer des virus pour pouvoir ensuite vendre un antidote, ou prétendu tel) : une femme sexuellement insatisfaite devient haineuse et destructrice – le Tyran canalise cette haine par la création de doctrines « féministes » – puis explique (n'en étant plus à une contradiction près) qu’être féministe, c’est avorter.
Notre auguste reine Frigg est l’Éternel Féminin, la Femme dans sa plus haute, c’est-à-dire sa plus pure, primordiale, acception : la volonté d’être comblée. Coûte que coûte. Même si cela implique, comme dans l'affaire qui nous occupe, qu'elle doive remplacer son idéal introuvable, ou disparu, par divers substituts de qualité moindre.
III. Nous voici donc au cœur du problème : ne pas contraindre les femmes blanches (2% de la population mondiale) à recourir aux « divers substituts de qualité moindre », puisqu’ < une race dont les hommes ne combattront pas jusqu'à la mort pour conserver leurs femmes, et s'unir avec elles, disparaitra. > (Pr, 37)
Le danger réside, avant tout, dans le multiculturalisme, < le résultat inévitable de l'intégration raciale [étant] le métissage qui détruit les caractéristiques et l'existence d'une race > (Pr, 21), lequel – joint à l’extermination économique de l’homme blanc, < si lourdement imposé qu'il ne peut plus se permettre d'avoir des enfants : les impôts sont levés pour subvenir aux besoins alimentaires de dizaines de millions de non-Blancs, dont beaucoup exigent les dernières femmes blanches pour partenaires de reproduction > (Pr, 33), à la proscription « culturelle » de la maternité < Comprenez que, pendant des milliers d'années, nos femmes ont porté des enfants à un très jeune âge. Or, afin de se conformer à une culture étrangère et de rester compétitives, elles nient les instincts et les devoirs que la Nature leur a confiés > (Pr, 34), et à la promotion agressive de l’homosexualité, < crime contre la Nature > (Pr, 35), – constitue l’actuel < génocide sournois et délibéré > (Pr, 21) de notre peuple.
L’ennui, c’est que, statistiquement, ce danger ne menace pas en premier lieu les femmes. Rappelons que pour un couple composé d'une Blanche et d'un skreal, couple dont la vue nous fait justement bondir, puisque < tout homme blanc dont les instincts sont sains éprouve du dégoût et de la répulsion lorsqu'il voit une femme de sa race avec un homme d'une autre race > (Pr, 37), il y en a seize (16 !!!) composés d'un Blanc et d'une skreal ! En vérité, < l’homme est inconstant à l’égard des femmes, nous tenons de beaux discours alors que nos pensées sont hypocrites > (Ha, 91) : nul n’est plus prompt qu’un militant « natio » très bruyamment racialiste à épouser la première blackette qui voudra de lui et à lui faire trois bébés métis dans la foulée.
C’est tellement plus facile… La conquête des femmes exigeant les mêmes vertus que celle des territoires – la guerre des sexes étant exactement analogue à la guerre tout court – c’est bien de lâcheté, de non-militance, qu’il s’agit : < Le lâche pense vivre pour toujours s’il évite la bataille, mais la vieillesse le privera de paix, même si les lances le ménagent > (Ha, 16), dit le grand Wotan, notre maître : à Paris, je me répétais cette parole à chaque fois que je croisais un choubabe ramollo avec sa rasta – tout Blanc refusant, aujourd'hui, de s’engager dans la guerre des sexes est Tom Martinez (que son nom soit effacé à tout jamais).
Bien sûr, le christianisme, la pseudo-misogynie de surcompensation (genre Soral), sans parler des idéologies « de gauche » fournissent tous les alibis imaginables aux déserteurs, tant il est vrai que < ceux qui trahissent dissimulent leurs forfaits sous des proclamations de patriotisme > (Pr, 53). Pourtant, rien à faire : < désarmé, un voyageur ne peut avancer dans la campagne > (Ha, 38) et < un Peuple désarmé ou non-militant sera réduit en esclavage > (Pr, 67) : lorsque nous serons à « ramer au fond d’une galère », c’est aux Blancs incapables de se lancer à la conquête d’une femme (par inhibition… peur des petites blessures de l’âme... des chagrins d’amour... de « prendre un râteau », les chéris !... Voilà les « lances » qu’ils redoutent… taffioles émo...), et laissant le champ libre aux skrealing qui n’ignorent pas que < par de beaux discours et des dons somptueux, nous pouvons obtenir la bonne grâce de la femme > (Ha, 92), c'est à ces Blancs, dis-je, que nous le devrons.
Comment se fait-il que nous, descendants de « ces barbares Francs saliens obsédés par les femmes » (Grégoire de Tours), soyons désormais en proie à de telles inquiétudes ? Depuis quand, ce romantisme petit-crevé ?... L'Edda rapporte que le grand Wotan fut rejeté, bafoué, roulé dans la farine par la fille de Billing, ainsi qu’il est écrit (Ha 96-102), et le maître narre lui-même sa déconvenue, en soulignant l’aspect comique de la chose... Quelle importance ?
Peut-être notre traditionnelle déification de la femme a-t-elle dégénéré en émasculation ? (Oh ! Ces articles Yahoo !... "les phrases à ne pas dire lors du premier rendez-vous"... "comment envoyer les bons signaux"... mais quelle tarlouze pétrifiée faut-il être pour avoir besoin de ce genre d'organigrammes ?!?... Foncez, enfin !... il n'y a que les filles moches qui soient réellement inaccessibles... c'est la laideur qui résiste : la beauté se donne, ou alors elle se prend.) Tout cela fait les affaires des femmes skreal, notez bien… je connais quelqu’un qui a épousé une thaï, laquelle, au début de leur ménage, n’en revenait pas de n'être jamais battue… Idem pour les beurettes – et ne parlons pas des noires...
Évidemment, < tout est discutable sur terre > (Ha, 53) et la question de savoir comment le Wotanisme fait coexister son éthique relationnelle, appelée par moi machoféminisme, avec ses principes de base qui admettent, et encouragent, l’ « enlèvement des femmes », serait intéressante à traiter. La femme a, c’est un fait, toujours eu, quelque chose de divin pour nos ancêtres (Geneviève (3) utilisa, en 465, le respect inattendu que lui manifestait le roi Childéric Ier, – qui la considérait, à juste titre, comme un genre de Volva, – pour obtenir de lui l'immunité fiscale dont jouirent les institutions monastiques chrétiennes sur les territoires de la Francia jusqu'au règne de Dagobert). Pour qui ne comprends plus cette dimension, et, plus précisément, l’attitude qu’impose cette dimension (la conquête !), le divin se dégrade en tabou. Le tabou donne une femme délaissée. Une femme délaissée trahit sa communauté.
[...]
Sur ce, je suis las. Soyez bénis à tous les plans imaginables de l'existence – je vous aime tous – et n'oubliez pas : le truc est d'aggraver nos défauts jusqu'à ce qu'ils deviennent des vertus.
- 12 février 2012
Notes:
1. Fjorgyn = "Seigneur de la Terre", un des surnoms du grand Wotan, notre maître.
2. Vithrir = "L'Impressionnant", un des surnoms du grand Wotan, notre maître.
3. Le prénom Geneviève vient de Genofeva, latinisation du francique kenowīfa, soit ken « race » (comme kin en anglais) et wīf « femme » (comme wife en anglais) : nous pouvons le traduire par « femme de notre race », i.e. « noble femme blanche », ce qui explique, à un plan plus subtil, l'attitude de Childéric.
Excellent billet. Pour l'image en illustration, j'hésite entre passible des tribunaux et kawaii as fuck.
RépondreSupprimerJe veux faire un commentaire cool mais je n'ai pas encore lu le texte. Ma vie n'est pas simple.
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