Je reçois à l’instant la sollicitation suivante :
Exemple : Imaginez qu’au dernier degré du rut et de la luxure, je me trouve, par un clair matin de printemps, sur le pont du Garigliano, m’efforçant de rattraper à la course une jeune fille exceptionnellement sexy, mais exceptionnellement véloce, dans l’espoir de la contraindre à assouvir ma lubricité.
Si sportive et haletante que soit cette scène de poursuite, elle a clairement pour origine le seul instinct de Procréation.
Or, voici qu’au moment où je pense atteindre ma proie apeurée, surgit un réfugié malien, appelé Daddy Cool (nous avons déjà eu l’occasion de le rencontrer…), qui se rue dans ma direction à la vitesse de l’Usain Bolt lancé d’une main sûre !
Taillé comme deux Mike Tyson, Daddy Cool est en quête de l’action héroïque à la Mamoudou Gassama qui lui permettrait de régulariser sa situation administrative – Il me crie : « Laissez cette demoiselle tranquille !!! » en chargeant droit sur ma personne.
Le gabarit de Daddy Cool fait immédiatement passer mon cerveau en mode Survie : j’effectue subrepticement un gracieux petit pas de côté (manœuvre assez peu glorieuse qu’en sumō on appelle la henka) et l’infortuné Malien, emporté par son élan, passe par-dessus la balustrade du pont : dix-huit mètres de chute libre tête la première dans la Seine, où il s’engouffre pour ne plus reparaître…
Si chorégraphiquement impeccable qu’ait été mon mouvement, il n’était inspiré que par la Survie.
Je me penche alors, du haut du pont, vers l’endroit précis où Daddy Cool a sombré, et lui adresse un majestueux doigt d’honneur.
Ce doigt d’honneur, c’est l’Art : un acte de passion pure, inutile, suscité par ce que Kandinsky appelle la « Nécessité Intérieure », mais porteur d’une charge émotionnelle forte et d’une multitude de messages contractée en un Symbole unique.
Voilà, Ami Terminale ! Soyez béni à tous les plans imaginables de l’existence – je vous aime – et n’oubliez pas : profitez abondamment de vos dernières heures de potachitude pour faire provision d'heureux souvenirs ! La vie est longue ! Ars brevis, vita longa !
Mes révisions de philo pour le bac portent en ce moment sur le thème de l’Art. Comment Sir Shumule définirait-il l’Art ?Facile. Je m’en tiendrais à la définition qu'en donnent nos Anciens : < Tout ce qui n’a rien à voir, ni avec la Survie, ni avec la Procréation, est de l’Art. >
Exemple : Imaginez qu’au dernier degré du rut et de la luxure, je me trouve, par un clair matin de printemps, sur le pont du Garigliano, m’efforçant de rattraper à la course une jeune fille exceptionnellement sexy, mais exceptionnellement véloce, dans l’espoir de la contraindre à assouvir ma lubricité.
Si sportive et haletante que soit cette scène de poursuite, elle a clairement pour origine le seul instinct de Procréation.
Or, voici qu’au moment où je pense atteindre ma proie apeurée, surgit un réfugié malien, appelé Daddy Cool (nous avons déjà eu l’occasion de le rencontrer…), qui se rue dans ma direction à la vitesse de l’Usain Bolt lancé d’une main sûre !
Taillé comme deux Mike Tyson, Daddy Cool est en quête de l’action héroïque à la Mamoudou Gassama qui lui permettrait de régulariser sa situation administrative – Il me crie : « Laissez cette demoiselle tranquille !!! » en chargeant droit sur ma personne.
Le gabarit de Daddy Cool fait immédiatement passer mon cerveau en mode Survie : j’effectue subrepticement un gracieux petit pas de côté (manœuvre assez peu glorieuse qu’en sumō on appelle la henka) et l’infortuné Malien, emporté par son élan, passe par-dessus la balustrade du pont : dix-huit mètres de chute libre tête la première dans la Seine, où il s’engouffre pour ne plus reparaître…
Si chorégraphiquement impeccable qu’ait été mon mouvement, il n’était inspiré que par la Survie.
Je me penche alors, du haut du pont, vers l’endroit précis où Daddy Cool a sombré, et lui adresse un majestueux doigt d’honneur.
Ce doigt d’honneur, c’est l’Art : un acte de passion pure, inutile, suscité par ce que Kandinsky appelle la « Nécessité Intérieure », mais porteur d’une charge émotionnelle forte et d’une multitude de messages contractée en un Symbole unique.
Voilà, Ami Terminale ! Soyez béni à tous les plans imaginables de l’existence – je vous aime – et n’oubliez pas : profitez abondamment de vos dernières heures de potachitude pour faire provision d'heureux souvenirs ! La vie est longue ! Ars brevis, vita longa !
Je ne suis pas convaincu. Hervé Ryssen n'a rien à voir avec la survie, ni avec la procréation, et il n'est fichtrement pas de l'art pour autant.
RépondreSupprimerCe texte est génial mais je déconseille fortement à ce garçon d'en citer même une ligne pendant son épreuve de philo.
RépondreSupprimerDaddy Cool doit devenir un personnage récurrent du blog.
RépondreSupprimerJ'allais écrire exactement ça.
SupprimerExact. Daddy Cool a survécu à un parcmètre dans l'anus, il peut survivre à un plongeon de 18 mètres.
SupprimerD'accord avec Antonin Emogoth.
SupprimerUn parcmètre dans l'anus? Vachement plus hardcore que Théo.
SupprimerLol
SupprimerÇa aurait été encore plus drôle si le malien avait été Mamoudou Gassama lui-même.
RépondreSupprimerHervé Ryssen regarde 13 Reasons Why.
RépondreSupprimerPourquoi avez-vous supprimé la citation d'Henry de Lesquen?
RépondreSupprimerParce que j'ai réalisé qu'il s'agissait d'une citation d'Henry de Lesquen. Vous (si c'était vous) l'aviez posté en lui donnant je ne sais plus quel pseudo. Les gens du Carrefour de l'Horloge sont tous si ennuyeux qu'on les croirait canadiens !
SupprimerC’est effroyable comment les BlancsBoréals peuvent se dissoudre en de susceptibles chapelles ?
SupprimerPendant deux mois cruciaux, deux mois ou Vercingétorix a attendu l’armée de secours, ces « messieurs » discutaillaient à Bibracte pour savoir qui était le meilleur chef, qui avait la moustache la plus raffinée. Dans une autre époque, dans le salon poudré de la distinction, l’élite ampoulée caquetait sourd au bruit de l’arrivée de la veuve à bascule !
C’est vraiment là, le mal blanc !
Tu m'as l'air mal-blanc.
Supprimer@ Anonyme : Ah mais nous, c'est différent. C'est religieux.
SupprimerNotre religion nous ordonne le repli identitaire et la dérive sectaire dans ce qu'ils ont de plus carré VIP.
Nous laissons au Catholicisme tradi et au Carrefour de l'Horloge (club dont le nom sonne comme la réclame d'un supermarché pour une quinzaine de soldes sur les pendules murales) de "rassembler" par-delà les "susceptibles chapelles", de bomber la poitrine et de ne "rien lâcher" devant la locomotive de la submersion migratoire lancée à pleine vitesse, puis de reconquérir l'Europe par les urnes. #BallotBozos
Nous, nous kinslandisons - c'est-à-dire que nous nous regroupons en communautés ethnoséparatistes ultra-select et tâchons de sauver ce qui est sauvable.
Je ne comprends pas pourquoi vous parlez Guerre des Gaules et Révolution française quand il faut parler Arche de Noé.
Bien d’accord avec l’Arche de Noé, à titre personnel je me vois bien à tribord amure de l’arche sur le carré du navire de don Juan d'Autriche à Lépante !
SupprimerPeut-être est-il intéressant de dire « Les deux mon général » ?
Le retrait en bonne compagnie dans les murailles V.I.P. d’AsgardLand et « en même temps » la guérilla chevaleresque aux frontières de la terre du milieu ?
Question : Les deux sont-ils incompatibles, mon général Van Horn ?
« 11. La vérité n’a pas besoin de longues explications. Prenez garde aux doctrines verbeuses. Les grands principes se révèlent avec brièveté. » C’est pourquoi je n’irai pas plus loin !
Bonne dégustation des pommes d’Idunn
Alésia
Les deux sont, non seulement compatibles, mais indispensables l'un à l'autre: le guerrier protège le royaume, et sa motivation au combat est la douceur de vivre qui a cours dans le royaume en question. C'est ce que le Goði d'Angers appelle Principe de l'Iguane des Galápagos et que Wodenson résume ainsi : < La douce déesse de la Paix ne vit que sous les bras protecteur du dieu de la Guerre en armes > (Pr, 61).
SupprimerLes "murailles VIP" sont - donc - l'antithèse d'horreurs comme un "rassemblement du peuple français" autour d'un "programme présidentiel" catholique permettant une "reconquête par les urnes" de "la France qui a vocation à la grandeur"...
"Je m’apprêtais à violer une passante dans la rue, un migrant s'est interposé mais je l'ai noyé".
RépondreSupprimer- Shumule, toujours bien dans l'ère du temps.
On n'écrit pas l'air du temps?
SupprimerJe crois que c'est "vivre de l'air du temps" (pour mener une vie de bohème) et "être dans l'ère du temps" (pour être conforme aux tendances en vigueur à une époque donnée). Pas sûre.
Supprimer@EJ: Yep. Je crois aussi que c'est ça.
SupprimerC'est peut-être assez peu glorieux en sumo, mais c'est la base en corrida.
RépondreSupprimerEt aussi en cha-cha-cha. C'est le criss-cross. Le danseur exécute un chassé vers la gauche et la danseuse vers la droite.
SupprimerEn cas d'attaque de migrant, j'ai une parade secrète qui, elle, est très glorieuse. Je ne peux pas vous la décrire en détail pour des raisons de sécurité évidentes. Je vous dirais simplement qu'elle implique un feutre pilot, la moitié d'un CD, une belette enragée et un grain de pop-corn.
RépondreSupprimerMoi, je prends le premier aérosol dans mon sac et je l'asperge direct. UN MIGRANT AGRESSEUR = UN MIGRANT CHANELISÉ
SupprimerÇa tombe bien parce que je dois lancer le trend vélo. Cet après-midi, un garçon m'a dépassé en vélo alors que je marchais nonchalamment. J'ai vu qu'il commençait à perdre l'équilibre. Il m'a lancé un regard implorant pendant qu'il tombait. Mais je l'ai laissé achever sa chute sans intervenir pour lui enseigner qu'il ne faut pas rouler si vite.
RépondreSupprimer:)
SupprimerHervé Ryssen écoute Madame Monsieur.
RépondreSupprimerMerci pour les horoscopes et merci à Tia. Quelqu'un doit écrire une fanfic Shumule -Tia.
RépondreSupprimerEst-ce que SS peut se décider pour un blog ou pour l'autre? Les liens de l'un à l'autre sont en train de me rendre dingue.
RépondreSupprimerJe suis en train de relire tous vos billets de 2017. Sachez le.
RépondreSupprimerPourquoi spécifiquement ceux de l'année dernière ?
Supprimer...Depuis quand c'est 2018 ??
SupprimerOù est Michelle Rodriguez?
RépondreSupprimerTu utilises des caractères plus grands pour pouvoir écrire des billets plus courts. Ne crois pas que je n'ai pas saisi ton petit manège.
RépondreSupprimerJ'avais posté ce commentaire sur les horoscopes, mais apparemment tu les as fermés.
RépondreSupprimerDonc j'étais au téléphone avec un ami, qui m'a demandé ce que je faisais. J'ai dit: "Je lis les horoscopes de Sir Shumule". Il m'a dit: "Sir Shumule ? Personne ne l'a encore buté ? J'étais persuadé qu'il était mort de mort violente..."
Tu vois Shu ? Tu es comme Snake Plissken !
Rappelez à votre ami que j'ai neuf vies, comme tous les chats. #CheshireCat
SupprimerMais alors ce blog est-il de l'art?
RépondreSupprimerIl est gratuit, d'accord, mais clairement destiné à impressionner de jeunes lectrices innocentes afin de les enrégimenter en tant qu'esclaves sexuelles dans ta secte.
Procréation ≠ Art.
Tu te trompes. C'est bien la survie qui me motive. Je comptais abandonner internet et consacrer mon temps à ma véritable vocation, qui est de chanter le yodle, mais une association d'anciennes lectrices a fait vœu de m’émasculer si j'arrêtais d'écrire et une association d'amis proches de me brûler vif si je continuais à chanter. Donc...
SupprimerExcellent billet.
RépondreSupprimermisogyne, lâche, raciste, obsédé sexuel, luciférien, ble, alcoolique...
RépondreSupprimerPourquoi ble ?
SupprimerJ'ai lu plein de vos textes. Je ne sais pas pourquoi je reviens toujours à celui-là.
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